Plus de 26 ans après le début de la catastrophe sanitaire de Tchernobyl et deux ans après le commencement de celle de Fukushima, le scandale de l’omerta sur les effets des rayonnements ionisants continue. Dans la région de Fukushima, il y a de plus en plus de malades dans la zone sinistrée, notamment des enfants. Comme les victimes de Tchernobyl, les citoyens, médecins et scientifiques indépendants japonais sont obligés de s’organiser face aux carences des autorités et des organisations internationales, dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui, malgré les leçons sur les effets des rayonnements ionisants qu’elle aurait dû tirer de Tchernobyl, est toujours soumise à l’accord du 28 mai 1959 qu’elle a signé avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).