Marilyn Monroe : les mystères de son autopsie
bien subie un lavement fatal, mais par erreur. Son médecin lui aurait administré par lavement de l’hydrate de chloral, sans savoir qu’elle avait déjà pris une forte dose de Nembutal.
Face à toutes ces rumeurs, le dossier est rouvert en 1982. Mais il confirme la validité du premier examen médico-légal. "C'est une autopsie correcte, techniquement et du point de vue de son interprétation, confiait récemment au journal Le Monde, le professeur Dominique Lecomte, qui a dirigé l'Institut médico-légal de Paris pendant plus de vingt ans. Ne pas retrouver de résidus de médicaments dans l'estomac n'élimine en rien une ingestion orale."
Prélèvements égarés
"Aujourd'hui, on aurait sans doute approfondi les recherches de toxiques, avec des dosages au niveau de nombreux organes – estomac, intestin, reins… – qui aident à retracer précisément l'absorption des produits, ajoute-t-il. Bizarrement, dans le cas de Marilyn, nous ne disposons que de résultats d'examens dans le sang et le foie, alors que, d'après le compte rendu de toxicologie, d'autres avaient été demandés."
En effet, le 5 août 1962, Thomas Nogouchi met de côté certains prélèvements, qui doivent donner lieu à un examen toxicologique ultérieur. Sauf que ces examens n’ont jamais eu lieu. Le toxicologue aurait, par mégarde, jeté les échantillons… De quoi alimenter, une fois de plus, les plus folles rumeurs.