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DESSIN de FEMME
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DESSIN de FEMME
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Balises: DESSIN de FEMME
Ni le timing ni le lieu n'ont été laissés au hasard. Depuis vendredi 21 mars et après avoir pris possession de l'Opéra Garnier (9e), des intermittents du spectacle et intérimaires ont investi le Carreau du Temple (3e), bâtiment classé du marais tout juste rénové.
Encerclée depuis leur arrivée par les forces de l'ordre, la cinquantaine d'occupants dénonce l'accord Medef conclu dans la nuit de vendredi à samedi sur de nouvelles règles d'indemnisation des chômeurs. Soutenus par d'autres contraints de rester à l'extérieur, il affirment qu'ils ne quitteront pas les lieux tant que la Ville de Paris ne leur aura pas prêté un endroit pérenne"pour organiser la mobilisation en cours contre la précarisation et pour de nouveaux droits collectifs".
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Robert Mapplethorpe est célèbre pour ses photographies à grande échelle, portraits en noir et blanc très stylisés de fleurs ou de nus masculins. La nature érotique de ses oeuvres suscita parfois la controverse.Formé au Pratt Institute de Brooklyn, Mapplethorpe prend ses premières photos avec un Polaroid. A partir du milieu des années 1970, il acquiert un appareil à grand angle et commence à photographier un large cercle d'amis et de connaissances, incluant artistes, compositeurs, stars de films X, et habitués des sex-clubs. Dans les années 1980, ses photographies se font plus raffinées, avec plus d'emphase dans la beauté formelle. Il photographie des nus sculpturaux, des fleurs (notamment l'orchidée) et des personnalités comme Andy Warhol,Richard Gere, Grace Jones, ou Patti Smith, son amie de toujours. Ses photographies de nus masculins en particulier créent le scandale, parce qu'elles montrent la beauté de la sexualité gay. Les photographies de Robert Mapplethorpe soulèvent en réalité de multiples questions : le langage du nu masculin et son lien avec la sexualité, le rôle et la construction du genre et de la sexualité dans notre société, le rôle de la forme dans l'art contemporain, et les problèmes de censure.Robert Mapplethorpe, atteint du SIDA, meurt en 1989 à l'âge de quarante-deux ans.Quelques oeuvres majeures :
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Balises: LA BIOGRAPHIE DE ROBERT MAPPLETHORPE;http://leblogduyogaki.typepad.com/blog_perso_de_dominique_f
HUMEUR - Théophane Le Méné nous plonge au coeur de l'univers de Michel Audiard, de Georges Lautner, d'Antoine Blondin. On y boit sec, on fume, on paye au noir et il n'y a pas de gilets jaunes dans les voitures.Georges Lautner s'est éteint il y a quelques semaines, à l'âge de 87 ans. Le héraut du cinéma populaire que la critique de l'époque n'épargnait guère s'en est allé rejoindre les étoiles, de celles qui survivent aux siècles et que les générations successives regardent, nostalgiques et pensives, sans se douter un seul instant que par ce seul acte, elles conjurent le temps qui passe et l'insolente marche du progrès. Quelque part là-haut, le tonton flingueur en a rejoint d'autres: Audiard dont on fêtera l'année prochaine le trentenaire de sa disparition, Gabin et sa «langue prodigieusement drôle», Francis Blanche menotté au grisbi, Bernard Blier qui à tous les coups dansera la capucine et Lino Ventura et son fameux «quadrille de mâchoires». A cette belle bande de copains s'en grefferont d'autres. Roger Nimier bien sûr, Antoine blondin assurément, peut-être le poète de Charleville-Mézières et pourquoi pas Céline, cet «anarchiste à l'état pur». Ensemble, nul ne doute qu'ils mettront «une volonté assez originale de mêler la préciosité à la truculence, l'intellectualisme au commerce, les joutes de truands aux raffinements d'esthètes, les accords de clavecin au jeu des silencieux, bref d'inscrire les règlements de compte dans une atmosphère de fête galante», comme ils s'y appliquèrent dans l'adaptation culte des quelques lignes du roman d'Albert Simonin et que Jean Narboni avait su bien décrire. Sans doute aussi, dans ces scènes qui se rejoueront, ils riront -avec Dieu et Bossuet - des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.Car c'est un bien étrange paradoxe que celui de pleurer ces morts qui, vivants, désarçonnaient les idées du progrès et de l'hygiénisme et qu'en cela, on réduisait à des anarchistes de droite, des ploucs populistes, des beaufs dirait-on aujourd'hui.
Quand on pouvait s'empiffrer à en exploser sans respecter le diktat des cinq fruits et légumes par jour, quand les cinq fruits et légumes par jours poussaient encore dans la terre et que leur prix était abordable
Car c'est un bien étrange paradoxe de rire, cette fois à en pleurer, des incroyables tirades d'un Audiard qui ridiculisait le gaullisme, d'un Gabin qui célébrait l'ivrognerie, d'un Lautner qui préférait moquer la cage aux folles que de se lamenter de «la cage aux phobes» (expression consacrée bien après par Philippe Muray), là où il faut désormais y voir un négationnisme politique, une pathologie ou de l'homophobie.
Car c'est un bien étrange paradoxe que d'entonner le chant de la mélancolie en regardant devant son poste les images d'une France de clochers et de cartes postales en noir et blanc - quand les tabacs sentaient encore la gitane froide et le houblon sauvage, quand l'automobile exhalait des fragrances de pétrole en pétaradant joyeusement, quand les journaux se vendaient, et à la criée, quand la tolérance ne sortait pas outrageusement des maisons dans lesquelles on l'avait assignée, quand le sexe, d'ailleurs, n'était pas en plastique, quand les bistrots n'avaient pas encore expulsé les ouvriers pour les cadres financiers et les disc-jockey internationaux, quand le ventre de Paris n'avait pas été encore déporté, quand le marquis de Cuevas et Serge Lifar se disputaient l'honneur d'un différend artistique au premier sang avant de s'étreindre, quand les chevaux ne se partageaient pas la première place entre deux couches de pâtes, quand on pouvait s'empiffrer à en exploser sans respecter le diktat des cinq fruits et légumes par jour, quand les cinq fruits et légumes par jours poussaient encore dans la terre et que leur prix était abordable, quand la novlangue n'avait pas encore remplacé la jactance hussarde, gouailleuse et française, quand le génie de l'invective n'avait pas en arrière-plan le salon de l'agriculture mais l'histoire, la culture, la curiosité pour les argots de métier et le langage de la rue- puis de couper le poste et d'hurler à la France moisie.
Mais alors, comme la Renaissance rejoua le classicisme romain, les lumières la Grèce antique, l'époque victorienne les codes médiévaux, notre monde moderne, «ce kolkhoze fleuri», mélancolique de l'esprit français frondeur et fripon, tenterait-il de renouer avec son âge d'or et une certaine mythologie française? L'histoire raconte que le terme «nostalgie» (étymologiquement «retour à la douleur») fut inventé en 1678 par le médecin suisse Johannes Jacob Harder qui tentait de comprendre le mal frappant les mercenaires suisses de Louis XIV dès lors qu'ils entendaient des airs de leur patrie. En 1835, le dictionnaire de l'académie française le définissait comme une «maladie causée par un désir violent de retourner dans sa patrie» quand, quelques années plus tard Chateaubriand le réduisait à «un regret du pays natal». La version moderne de la définition s'accorda à la qualifier comme le désir d'un retour dans le passé, en insistant non plus sur la dimension géographique mais la dimension temporelle. Est-ce ce mal dont beaucoup d'entre nous souffrent lorsqu'ils entendent, entre la rue Monsieur-le-Prince, la rue de Condé et le Carrefour de l'Odéon, s'élever le duo de Bénech et Dumont, «Nuit de chine», que l'on connaît mieux grâce au célèbre binôme Gabin et Belmondo, dans le film culte «Un singe en hiver»? Sans doute. Car nous convenons volontiers avec Gabriel Fouquet que ce monde sans canailleries, c'est «une paella sans coquillage, c'est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette: quelque chose qui déplaît à Dieu!»
Rédigé à 21:42 dans ART, ARTS dans la VILLE, BougerSaTete, Ecologie, expression, Gastronomie, philosophies, Photo, plaisir, politic, poésie, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
Balises: c'est comme un gigot sans ail, c'est « une paella sans coquillage, Ce monde sans canailleries, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu ! »
Rédigé à 13:27 dans ART, ARTS dans la VILLE, BougerSaTete, expression, idée choc, Photo, plaisir, poésie, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
Balises: AN 50; http://leblogduyogaki.typepad.com/blog_perso_de_dominique_f/2014/02/-
Rédigé à 23:13 dans ART, BougerSaTete, idées, peinture, Photo, plaisir, poésie, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 23:19 dans ARTS dans la VILLE, BougerSaTete, detente bien-être, expression, idée choc, peinture, plaisir, poésie, REFLECHIR | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 23:30 dans Actualité, ART, ARTS dans la VILLE, BougerSaTete, idées, plaisir, poésie, REFLECHIR | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 00:27 dans idées, Photo, plaisir | Lien permanent | Commentaires (0)
Balises: http://leblogduyogaki.typepad.com/blog_perso_de_dominique_f ; RECYCLES LES BONS PLANS
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Rédigé à 00:53 dans ARTS dans la VILLE, BougerSaTete, detente bien-être, Ecologie, expression, idées, Photo, plaisir, politic, REFLECHIR, Santé, Science | Lien permanent | Commentaires (0)
Balises: DAUPHINS ; http://leblogduyogaki.typepad.com/blog_perso_de_dominique_f/2013/11/.